La fin de l'Occident (suite n°10)
Hommage à Jean-Claude ...
La France entière (…) pleurniche aujourd’hui devant les médias : on est prié de se souvenir des deux " jeunes " morts bêtement en voulant échapper à la police, le 27 octobre 2005, ça fait 1 an.
Mais le même jour, à quelques centaines de mètres d’ici, Jean-Claude IRVOAS est battu à mort par trois racailles du quartier. Battu à mort alors qu’il photographié des lampadaires que sa société venait d’installer. Battu à mort pour lui voler son appareil photo. Battu à mort devant sa femme et sa petite fille … .
Hélas pour lui, il s’appelle Jean-Claude, il ne s’appelle pas Bouna, il ne s’appelle pas Zyed, il n’a pas droit à une stèle, ou à une marche silencieuse.
Il n’aura pas de soirée d’hommage, pas d’album de chansons, pas de bénéfices à sa famille, pas une ligne dans les journaux, pas un mot, RIEN … .
Comme association, seul le Bloc Identitaire est venu rendre hommage à Jean-Claude. Et comme politicien, seul Philippe de Villiers a déposé "au nom du peuple français" deux gerbes devant l’Assemblée nationale "à la mémoire des deux victimes sauvagement assassinées lors des émeutes de l'année dernière", Jean-Claude Irvoas, assassiné à Epinay, et Jean-Charles Le Chenadec à Stains.
Dans l’affaire de Bouna et Zyed, vous savez, " nos gentils bambins du transfo ", tellement ils avaient la conscience tranquille, ces deux là, qu’ils ont fait n’importe quoi pour échapper à un contrôle de police. Dans cette affaire c’est encore les politiciens qui font convoquer 11 policiers, qui vont les faire mettre en examen pour non-assistance à personne en danger, rien que ça.
Mais Jean-Claude Irvoas, lui, personne ne l’a assisté dans sa mise à mort, personne n’a même voulu témoigner !
Mais toutes les bassesses et toutes les reculades des politiciens, de droite comme de gauche, ne servent à rien :
depuis un an, rien n’a changé et c’est l’avant-guerre civile qui règne dans les territoires occupés, la violence collective au jour le jour.
Les patrouilles de flics se font caillasser, les bus brûlent, que dire alors des simples citoyens désarmés et seuls, face aux racailles ? Ils se font lyncher et les médias parlent de faits divers et de statistiques …..
Jean-Claude Irvoas n’est pas un fait divers ou une statistique. Jean-Claude Irvoas était un honnête travailleur, un père et un mari aimé et aimant. Jean-Claude Irvoas était un de nos frères de peuple. Ayons de la mémoire et rendons-lui un hommage chaleureux, comme à un frère qu’on n’a pas connu mais qu’on n’oubliera pas. Pour Jean-Claude, mais aussi pour Jean-Charles, Gaston, pour Romain, pour Olivier, pour Marie, pour Sabrina, pour Jeanne ; pour toutes celles et tous ceux de notre peuple qui souffrent, … .
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